On connaissait l’ailier volant, formé à l’US Ivry parti pour Ciudad Real devenu cette année l’Atlético Madrid. Mais le handballeur passé par les Beaux Arts a aussi une passion : la peinture. Ce mardi, il présentait une partie de ses œuvres au 114, à Paris. Une agréable surprise.
Donc pour ceux qui ne connaissent pas, le 114 c’est un bar que Puma a racheté et sponsorisé. D’après ce qu’on en a entendu, il ne serait qu’éphémère. Dommage, car l’endroit est plutôt sympa, vers le haut de la rue Oberkampf à Paris, au 114 en fait. Les indications dans les toilettes peuvent vous faire mourir de rire. Comme « Si tu presses ici, tu vas pécho ce soir » pour inciter les hommes à ne pas oublier la chasse d’eau, ou encore « Lave ta bite tu t’es touché les mains » près du lavabo.
Mais je m’éloigne du sujet, c’est pas pour visiter les pipirooms qu’on y était invité ce mardi 6 juin. Luc Abalo, le français volant, l’ailier spectaculaire de l’Atlético Madrid, courtisé par les de nombreux clubs européens et selon de nombreux médias en passe de signer au Paris Handball version Qatar, a aussi une passion : la peinture. C’est donc naturellement que son sponsor, Puma, tiens comme par hasard, a voulu, voir même un peu forcé, présenter une partie de ses œuvres à un par terre de journalistes, de passionnés ou tout simplement d’amis.
Pourquoi forcé ? Tout simplement parce que lorsque le Directeur Marketing France de Puma prend la parole pour lancer l’international français, le joueur avoue qu’il ne s’attendait vraiment pas à montrer ses peintures en public à un moment donné. On sent même le joueur gêné et intimidé quand il prend le micro. Il nous apprend par exemple qu’il préfère peindre que passer son temps sur internet ou à regarder la télé. Qu’il a du matériel qu’il peut emmener avec lui lors des déplacements liés au handball, et que depuis qu’il a quitté Paris, il n’a jamais autant été intéressé par les musées parisiens.
Au final une vingtaine d’œuvres sont exposées, de toutes les tailles. Il y a des portraits de stars comme Zinedine Zidane qui côtoient des portraits d’indiens et d’animaux et des représentations de l’Afrique avec des transcriptions de paroles signées Bob Marley. Une agréable surprise puisque les couleurs sont belles, les dessins vraiment réussis. Au final, on ne sait pas bien si c’est une opération de com’, ou une réelle volonté de mettre en avant le talent caché du handballeur. Dommage que cette présentation ne soit qu’éphémère et que le public ne puisse pas en profiter. Un peu comme pour le lieu finalement.
0 commentaire