Les burgers, j’adore ça. J’en fais des maisons, et bientôt quand ma cuisine sera finie, j’apprendrai à faire aussi les pains. En attendant, je vais essayer d’aller à la recherche des meilleurs de Paris. Premier épisode avec le Frogburger, à Bastille.
C’est totalement par hasard que je suis passé un soir devant ce Frogburger rue du Faubourg Saint-Antoine. Du coup, je me suis laissé tenter.
Premier point, la deco du rade. Pas mal. Un peu comme un tout petit diner à l’américaine, la cuisine est ouverte sur le resto juste derrière le front de commande. Les différents types de burgers sont affichés au-dessus avec des tableaux noirs et lettres plastiques blanches. Les bières sont annoncées pour être brassées par Frog sur place, mais vu le prix de ma commande je vais m’en passer.
Oui parce qu’au final j’ai jeté mon dévolu sur le bbq bacon à 12 euros. « Des frites avec ? » Ah parce que 12 euros c’est juste le burger ? Pardonnez ici donc ma crédulité mais je dis oui sans trop réfléchir, hop 3,50 en plus. Aie. Le coca en sus monte la note à plus de 18 euros. Alors bon je m’attendais a certainement plus cher qu’un vulgaire MacDo, mais là …
Bon pas grave, il vaut peut-être le coup à ce prix-là. Un peu d’attente et mon coca arrive. Une canette, un gobelet et une jolie paille blanche et rouge. Sauf que cette paille en carton va se révéler un peu fébrile. Ben oui du carton dans une bouche, ça devient vite du papier mâché. Alors c’est peut-être écolo mais à la fin du repas, on finit par boire au gobelet.
Ensuite la présentation du burger. Il arrive bien empaqueté avec un petit sticker qui définit votre choix, et le choix de votre cuisson. Ah fallait choisir sa cuisson ? On m’a rien demandé et moi qui aime le bien cuit, je sens venir l’entourloupe. Les frites sont, elles, bien présentées et ont l’air appétissantes. Mais en faible quantité dans un cornet en carton. En tout cas elles sont bonnes et bien cuites. Biens croustillantes aussi ce qui me laisse penser qu’elles ont été cuites deux fois, ou longtemps. En plus ils ont de la French’s, cette moutarde américaine difficile à trouver en France, sucrée et pas forte, idéale dans le burger et les hot-dogs. Mais 3,50 pour si peu, ça fait un peu moche.
Enfin le burger : sa présentation est moyenne mais le pain à l’air maison et c’est déjà une bonne nouvelle. Mais, il est luisant, ce qui me laisse penser qu’il a l’air un peu gras. Et je comprends pourquoi rapidement. Le bacon est un peu juste niveau cuisson et pas vraiment délesté de sa graisse qui s’est éparpillée un peu partout. Du coup au moment de la prise en main, ce n’est pas super stable et le centre glisse un peu.
Première bouchée pas mal du tout. Mais, oui c’est une critique alors il y a beaucoup de points négatifs, ma première intuition est bonne, j’ai un steak cuit à point, ce que je déteste. Pour moi le steak c’est soit tartare, soit bien cuit. Du coup j’apprécie moyennement. Et même si l’idée de base est un vrai steak de boucher, ce qui est tout à l’honneur de ce gastos, ben un steak de boucher cuit à point c’est difficile pour moi. Du coup, même si le burger est bon, j’ai du mal à le finir. Vraiment. Et vu que je qualifie sa taille de « moyenne + » sur mon échelle de Perceval, je me dis que pour plus de 18 euros, j’ai intérêt à le finir.
La carte propose des glace anglaise dont les descriptions me laissent rêveur, mais vu le prix déjà engagé pour un burger moyen, je décide de quitter le Frogburger. Et j’hésite vraiment à lui laisser un seconde chance un jour. Dommage.
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